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Elm Street Blog

28 octobre 2006

A nightmare ...

Une nuit de 1990, à 4 ans ...

Je suis seule au sous-sol, au bout d'un long couloir sombre.
Impossible de sortir de là sans longer ce long bras qui s'étend devant moi et qui me fait peur.
Je sais qu'au loin, je trouverai quelqu'un qui ne me veut pas que du bien, mais je n'ai pas le choix.

A peine le temps de réflechir (courir? rester? crier?) que j'entends au loin le frottement du métal sur le mur, mais je ne vois rien.
La question ne se pose plus, je dois courir.
Désespérement, je tente de déplacer mes jambes l'une devant l'autre, mais je me sens comme embourbée dans le sol, je cours au ralenti, je panique, je tombe.

Une femme brune aux cheveux très courts, sortie de je ne sais où, me prend par les bras et me dit de la suivre. Je lui prends la main tandis qu'elle m'entraîne dans une course effreinée jusque dans un renfoncement de mur (ha la magie du rêve ^^).
Elle s'assied par terre, elle a l'air assez calme, mais ce n'est pas suffisant pour apaiser ma panique.
Je m'appuie de tout mon long contre le mur, la respiration haletante, j'ai envie de pleurer.

Je sais qu'il est là, tout près, peut-être même qu'il sait où je me cache.
Je vais bientôt pouvoir répondre à mes questions, puisqu' une ombre apparaît sur le mur d'en face... ça ressemble à une main, ou plutôt à des lames.
La panique est de plus en plus forte, la femme met sa main devant ma bouche pour m'empêcher de crier, et je vois l'homme passer à coté de nous. Démarche hésitante, pull noir et vert rayé, chapeau noir poussièreux, il fait crisser ses doigts d'acier et ne semble pas nous voir. Je crois que je vais m'évanouir.
Puis, c'est le trou noir ...

Depuis le début je sais qui il est, je l'ai vu la veille à la TV.
Ce que je ne sais pas encore, c'est qu'il ne va pas me quitter de sitôt.
Il n'est pas venu dans mon rêve pour repartir dès mon réveil, Freddy s'est installé dans ma vie.

La veille, mon père m'avait montré pour la 1ère fois une vidéo de FREDDY. L'année, je la sais grâce à ma mère. Le rêve est véridique dans les grandes lignes, et marque le début d'une loooooooooooooongue histoire d'amour, bien que paradoxale.

f1

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